15 octobre 2020
Fermées depuis mars en raison de la crise sanitaire, les boîtes de nuit vont pouvoir continuer de bénéficier des aides de l’Etat jusqu’à la fin de l’année.
Les aides aux discothèques, qui restent fermées en France depuis mars à cause de l’épidémie de coronavirus, vont être prolongées de quatre mois jusqu’à la fin de 2020, a annoncé vendredi le ministère chargé des PME.
L’accès au volet 2 du fonds de solidarité pour ces établissements « a été reconduit jusqu’à la fin de l’année 2020 selon les mêmes critères que ceux annoncés en juillet, soit une aide à la prise en charge des frais fixes dont les loyers jusqu’à 15.000 euros par mois », selon un communiqué du ministère diffusé à l’issue d’une rencontre du ministre délégué aux PME Alain Griset avec les représentants du monde de la nuit.
Le dispositif a aussi été étendu aux dirigeants d’établissement ayant des pensions de retraite de plus de 1500 euros, et le calcul de l’indemnité revue : elle sera égale à « la somme des dettes de l’entreprise incluant les loyers commerciaux ou professionnels », dans la limite des 15.000 euros.
Pour les trois mois de juin à août, Bercy avait évalué le coût de la mesure à 50 millions d’euros pour environ 1600 entreprises concernées. Le ministère n’était pas encore en mesure vendredi de chiffrer le coût de l’extension du dispositif. Les discothèques bénéficient en outre du chômage partiel pris en charge à 100% jusqu’à la fin de l’année ainsi que d’une exonération de cotisations sociales depuis le 1er février, rappelle le ministère.