13 décembre 2018
La réforme en 5 éléments clés :
1- Une vraie liberté de choisir sa formation
Au premier janvier 2019, chacun d’entre nous pourra choisir sa formation dans le répertoire du CNCP, qui contient déjà les formations certifiantes validées par la commission nationale. L’accord de l’employeur sur le contenu de la formation ne sera plus nécessaire ; par contre, il faudra bien sûr obtenir son accord si on souhaite suivre la formation pendant son temps de travail. Sur son temps personnel, rien à demander à personne.
2- L’accent mis sur la qualité des formations
En 2020, seuls les organismes de formation qualifiés ISO 9001 ou équivalent pourront délivrer ces formations : c’est enfin le gage que nos organismes de formation seront focalisés sur la qualité et la satisfaction de leurs clients sur le long terme.
3- Une amélioration de la transparence des formations et de leur efficacité
Grâce à l’application qui est en train d’être développée par l’État et qui sera livrée à l’automne 2019, chacun sera guidé par les avis des utilisateurs et des statistiques sur l’efficacité de la formation à garantir l’employabilité. Cette application permettra de choisir rapidement la bonne formation auprès du bon organisme, chose difficile à l’heure actuelle ; les compétences apportées par les formations seront elles aussi clairement précisées.
4- Une meilleure équité
Le CPF va -enfin- être converti en euros, ce qui mettra fin à une vraie inégalité : Aujourd’hui avec 50h sur leur CPF, certains salariés peuvent se faire financer une formation coûtant 4000€ (80€/h), alors que les demandeurs d’emploi et certains autres salariés ne touchent que 450€ (9€/h). Au 1er janvier ce sera fini. Chaque heure sur votre compte CPF aujourd’hui sera convertie en 15€/h. Ensuite, chacun recevra 500€ par an sur son compte (plafonné à 5000€). Libre à chacun de faire ses choix.
5- Une focalisation plus forte sur le rapport qualité/prix
Avec la conversion des heures CPF en euros, il sera nécessaire de se focaliser sur les bonnes formations, à un coût abordable. En effet aujourd’hui avec le système de cout horaire, certains organismes de formation augmentent le nombre d’heures artificiellement pour faire augmenter la facture, sans apporter de contenu supplémentaire. Au 1er janvier, chacun devra regarder le cout de la formation en rapport avec les compétences apportées. Trouver des formations moins chères et qui apportent autant voire plus de compétences c’est déjà possible (e-learning par exemple).